Trois fois par an, la mission Grand Chantier rencontre chaque groupement d’entreprises actif sur le chantier du Lyon-Turin. Un temps d’échanges qui permet de faire un point sur l’avancée des travaux, de rappeler aux entreprises leurs obligations contractuelles (transmission de données pour alimenter l’Observatoire du Grand Chantier, clauses sociales…) et d’anticiper les besoins éventuels en matière de recrutement, sous-traitance, logement… Autant de domaines pour lesquels, la démarche Grand Chantier a développé une offre d’accompagnement.
23 MILLIONS DE TONNES DE MATÉRIAUX EXCAVÉS
Le mois dernier, la mission a tenu sa première rencontre avec le groupement titulaire du marché de Gestion et d’Emploi des Matériaux d’Excavation (GEME), notifié en décembre 2023. Ce chantier, piloté par Eurovia Alpes, devrait durer 10 ans.
Au total, ce sont près de 23 millions tonnes de déblais qui seront collectées, triées et traitées pour être réutilisées directement sur le chantier du Lyon-Turin, dans une logique de préservation de l’environnement et d’économie circulaire. Objectif : 50% de réemploi.
Actuellement en phase de démarrage, le chantier sera réparti sur une dizaine de sites, dont une station de concassage connectée au réseau ferroviaire, à Illaz, pour évacuer les matériaux en train (jusqu’à 3 trains par jour).
DES BESOINS EN RESSOURCES HUMAINES
À ce jour, une cinquantaine de personnes sont employées sur le chantier. D’ici à mi-2025, cet effectif sera multiplié par 5 pour atteindre près de 250 salariés. L’installation, l’exploitation, puis la déconstruction et la remise en état des sites nécessiteront le recrutement d’une grande diversité de profils : des pilotes d’installations pour les bandes transporteuses et unités de concassages, des mécaniciens et électroniciens, notamment.
Le groupe qui entend privilégier, autant que possible, des recrutements locaux et est tenu de réaliser 78 000 heures en insertion, dans le cadre des clauses sociales, pourra s’appuyer sur l’expertise de Mon Emploi Lyon-Turin pour définir les profils adaptés, organiser des actions de recrutement et co-construire une offre de formation spécifique.
La Mission d’accueil des salariés pourra, quant à elle, accompagner les salariés qui viendraient s’installer en Maurienne pour les besoins du chantier.
ET EN SOUS-TRAITANCE
Au-delà des recrutements, le groupement aura également besoin de faire appel à des sous-traitants dans différents domaines : conduite de poids lourds (100 chauffeurs environ), maintenance… Il pourra, sur ce sujet, bénéficier de l’accompagnement d’Appui Lyon-Turin Entreprises (ALTE), plateforme de mise en relation entre donneurs d’ordre du chantier et sous-traitants, qui réunit plus de 180 entreprises.
Des rencontres régulières seront organisées jusqu’à la fin du chantier.
